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Zoé-La I. Thorne
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Est née à Honolulu et fut abandonnée à la naissance pour être adopté aussitôt. ▬ était une bonne surfeuse mais ne surfe plus depuis qu'elle fut attaquée par un requin qui a tué sa meilleure amie. ▬ Est diabétique avec indépendance à l'insuline. ▬ a des jumeaux de 8 ans (Kahlan et Daniel). ▬ a vécue 8 ans à San Francisco. ▬ a peur des insectes et de l'orage. ▬ garde sa bague de fiançailles au cou 8 ans après la rupture. ▬ a été danseuse étoile et de hula. ▬ fait du cheval, du yoga et de la boxe ainsi que de la peinture. ▬ joue de la guitare, du piano et chante à ses heures perdues.
► Mon pseudo : ∇ UPTÔWN GIRL
► Mes messages : 133
► Mon collier d'hibiscus : 25209
► Ma date d'inscription : 23/06/2018
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le petit mot doux de Zoé-La I. Thorne qui boit son thé le Jeu 9 Aoû - 20:30 ► réponds-lui !


Zoé & Kessy- let your feet run wild Time has come as we  go down !Perdue. Parfois, tu ne sais plus du tout qui tu es. C’était mon cas. Il y a une semaine, je pensais savoir ou en était ma vie. Je pensais avoir confiance en moi. Je savais que je n’étais pas prête à le revoir. J’en étais persuadée. Mais c’était trop tard. Le destin avait scellé ses lèvres sur les miennes. Un accident ? Je n’en savais rien. Ce destin me détestait. Le karma. Comment rêver d’avoir une bonne étoile quand même nos parents géniteurs ne veulent pas de nous ? J’avais eu de la chance jusqu’à cette nuit sur cette plage. Brisée. Je me sentais comme ce matin-là. Je pouvais encore le revoir avec cette connasse dans son lit. Je pouvais encore sentir l’odeur du bouquet de lavande que je lui laissais toujours dans sa chambre avant de partir à l’université. Une habitude que j’avais prise. Une façon de lui laisser une trace de moi pendant mon absence. Une attention comme une autre. J’avais beaucoup de petites attentions. Des petits gestes. Des post-it sur son frigo ou sur le miroir de sa salle de bain. J’étais ainsi. J’avais été ainsi. Je ne prenais pas cette peine avec mon petit copain. Lui était brisé tout court ? Moi j’étais brisée en amour. Je n’étais pas la même qu’avec lui. Je ne le serais jamais. Trahie. Trompée. Comment refaire confiance réellement en un homme ? Comment se donner à lui à 100 pourcents alors qu’on sait qu’ils peuvent vous tromper ? Lui aussi m’avait abandonné. Tout comme mes parents. Lui avait été plus rude ? Je n’en savais rien. Ce soir, je remettais tout en question. Plus de 3 jours à me ressasser mes démons. Mon cœur. Ma raison. Rien ne fonctionnait. Bien sûr, j’étais la même, de loin, de prés. J’étais restée connectée au monde ces derniers jours. J’avais rigolée. J’avais souris. J’avais jouée. J’avais travaillée. Mais je n’arrêtais pas de penser. En le voyant de loin sur la plage, je l’avais évité. La main de ma fille serrée dans la mienne. J’étais partie. Non pas pour ne pas qu’elle le voit… non. Pour ne pas le voir. Je n’en avais pas envie. Pas encore. Pas avec elle. Je ne voulais pas qu’elle voit cette femme brisée. Il avait beau me dire que j’avais suffis. Il me mentait. Je ne voulais pas le croire. La confiance. Il l’avait perdu. Doucement. Je n’avais pas répondue. Je n’avais pas eu le temps. Il était parti et Lynn m’avait appelée. Encore un cauchemar. Cela arrivait souvent et c’était le boulot d’une maman. J’étais rentrée car eux, ils étaient là. Je ne pouvais pas les abandonner. Mes enfants. Les miens, pas les siens. A mes yeux, ce n’est pas qu’il ne me méritait pas, c’est qu’il ne les méritait pas. Il ne méritait pas de se faire appeler : papa. Pas encore. Pas maintenant. Ils n’étaient pas encore ses enfants. Non. Je n’en savais rien. J’étais perdue. Je n’étais pas là. J’étais là. J’étais loin. J’étais proche. Qui étais-je ? Je le savais mais ou en étais-je ? Je pensais le savoir. Dans 6 heures, on aurait dû fêter nos 8 ans de mariage. Je me souviens encore de l’invitation de mariage. 10 heures du matin. Cela ne m’aidait pas. Oh non. Après une longue nuit de garde à l’hôpital, j’étais simplement partie en direction de la maison. Sans même m’en rendre compte, je me garais au parking de cette plage. Assez éloignée. Il fallait passer par les bois d’abord pour y arriver. J’attrapais ma guitare dans la voiture. J’avais besoin d’y aller. J’avais besoin de m’y poser. Pourquoi la guitare ? Me relaxer. Peut-être. Lui chanter une chanson ? A elle. Au requin ? Qu’importe. J’avais besoin d’évacuer. Cela me semblait tellement stupide mais j’adorais simplement jouer de la musique pour me changer les idées. Je ne me voyais juste pas jouer tristement chez moi. J’évitais d’être triste en général. Laisser paraitre.  Je me mettais à marcher. Je me souvenais encore du rire d’Eliza tandis que nous courrions entre les arbres. Je me souvenais d’avoir cognée ma planche sur cet arbre. Oui, cet arbre. Pas un autre. Pourtant ils se ressemblent tous mais cette matinée fut ancrée dans ma mémoire. Son cri alors que le requin l’attaquait. Je me souvenais des moindres détails. Fermant les yeux, je tentais de me concentrer. Je ne voulais pas me sentir ainsi. Ces souvenirs si longuement refoulés. Je me souvenais de l’odeur de son parfum tandis qu’il se mettait à genoux. Je me souvenais de ce baiser tandis que j’avais hochée la tête. Je me souvenais des bons comme des mauvais moments. Cette plage était mon enfer. Cette plage était mon paradis. J’y arrivais. Les vagues fortes frappaient les récifs. Je regardais cette vue. J’en avais le haut les cœurs. J’avais envie de vomir. J’avais envie de pleurer. Je pleurais. Je ne vomissais pas. J’étais pétrifiée. Fichée sur place. Je ne bougeais pas d’un pouce pendant de longues minutes. Je ne réfléchissais plus. Je finissais par m’installer après de longues minutes. Mélancolique. Sans vraiment savoir ce que je faisais. Je jouais. Je chantais. Une vieille chanson écrite quand j’étais petite avec Lynn. Et ensuite une vielle chanson écrite pour lui, j’étais censé lui chanter le jour de notre mariage. C’était con. Je me souvenais des moindres paroles. Je posais alors la guitare. Chassant mes quelques larmes. Je retirais ma robe d’un coup sec en me levant. J’avais peur. Mon cœur s’accélérait. Je n’étais plus allée mettre un pied dans l’océan depuis. Même pas une piscine. Moi qui avais toujours été comme un poisson dans l’eau. Je me rendais vers ces vagues. Mes pieds frôlaient le sable humide. Je pouvais sentir l’eau s’approcher à l’intensité de l’humidité. Je fermais les yeux. Mon pouls s’accélérait. Plus j’avançais… plus j’avais du mal à respirer. J’avais froid. Il était quand même 4 heures du matin. Je ne réalisais pas la folie de mon acte. Je ne réfléchissais plus vraiment. J’avais besoin de me sentir connecté au passé. Et j’avançais. Petit à petit. Mes pieds se retrouvaient couvert d’eau, je n’arrêtais pas. J’avais la sensation d’étouffer. Je ne respirais plus vraiment bien. J’avais ce cœur qui s’accélérait. Je voulais mourir. Je voulais vivre. J’étais perdue.
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Kessy Y. Berkelay
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le petit mot doux de Kessy Y. Berkelay qui boit son thé le Lun 13 Aoû - 17:01 ► réponds-lui !


Zoé & Kessy- let your feet run wild Time has come as we  go down !Plusieurs jours avaient passé. Peut-être un. Peut-être dix. Il ne savait plus. Déjà que pour lui, les huit ans qui venaient de s’écouler, lui avait paru une éternité. Il n’avait plus la notion du temps. En fait, pour être honnête, c’était encore pire depuis qu’il avait croisé Zoé dans ce bar. Il n’avait pas arrêté de penser à tout ce qu’il avait perdu. Sa sœur. Cette petite boule d’énergie qu’il aimait plus que tout même lorsqu’elle était chiante. Ce petit être qu’il avait promis de protéger contre vent et marée. Puis, il avait pensé à ses parents. A ce couple qui s’était aimé plus que tout. En fait, en y repensant, son histoire avec Zoé était semblable. Sa mère était la petite sœur du meilleur ami de son père. Vous voyez le rapport. Et puis, il y avait sa rencontre avec Zoé. Il l’avait tourné encore et encore dans sa tête. Le goût de ses lèvres. Le contact de sa peau. Ses paroles. Rien n’avait changé. Il ne ressentait rien. Il n’avait plus se pincement au coeur lorsqu’il la voyait. Il ne se sentait plus perdre tous ses moyens lorsqu’il était devant elle. Son coeur était toujours aussi vide. Il avait toujours l’impression d’être un mort en sursis. Pourtant, il ne pouvait pas nier l’évidence, il avait aimé Zoé plus que sa propre vie. Avant, l’accident, il se voyait vivre éternellement avec elle. Il voulait l’aimer jusqu’à ce qu’ils ressemblaient à des momies. Entendre sa voix lorsqu’elle se lèverait. La voir, venir se coucher nue dans ses bras. Oui, il l’avait aimé plus que tout au monde. Et chaque partie de son corps l’aimait encore : sa tête, ses bras, soyons honnête une partie plus basse. Mais son coeur, la partie la plus important, était vide. L’ombre d’elle-même. Alors, il avait pris quelques jours, au bar et avait bu. Encore et encore. Il espérait que chaque verre l’emmenait un peu plus vers la fin, vers la mort. Pourtant, il s’était réveillé encore plus au fond du trou. Est-ce qu’il ressentait de nouveau quelque chose et qu’il essayait de le cacher avec de l’alcool ? Est-ce que revoir Zoé l’avait faire renaître ? Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir. Ce soir-là, lorsqu’il avait ouvert les yeux, il avait pris une décision. Vérifier qu’il pouvait ressentir quelque chose de nouveau. Il avait pris sa veste et s’était dirigé vers le bar. Une fille. n’importe laquelle. Habituellement, lorsqu’il se jetait sur le corps d’une femme. Il se testait. Il voulait ressentir du dégoût pour lui-même. De la colère. De la tristesse d’avoir perdu de sa famille, son monde. Mais lorsque chacun avait fini sa petite affaire. Il ne ressentait rien. D’accord, une partie de son corps était satisfait. Mais le reste de son corps était vide. Ce soir, il allait refaire la même expérience. Essayer de savoir s’il ressentait quelque chose. Il n’eut pas de mal à trouver quelqu’un. Une blonde. Tout ce qu’il détestait malgré ce qu’il avait pu prétendre. C’était une mauvaise idée. C’était toujours une mauvaise idée de toute façon. Il ne faisait que creusait encore plus sa propre tombe. Ce soir-là, c’était encore pire. Il l’avait emmené là. La plage. l’endroit où il avait dit au revoir à sa sœur. Pourquoi, il avait fait ça ? Sans doute encore poussé par l’alcool. « Alors mon beau gosse, on passe aux choses sérieuses. » Il était comme paralysé. Pourquoi il l’avait emmené là. Il n’eut rien à faire. Il faisait noir, personne ne pouvait les voir. Alors, elle le força à s’allonger sur le sable, se mettant à califourchon. Lui, il était plus là. Il ne ressentait rien. Il avait eu tort de venir ici. Voir Zoé ne l’avait pas sauvé. Rien ne pouvait le sauver. La blondasse avait retiré son tee-shirt, elle caressait son torse. Lorsqu’il l’entendit. Sa voix. Il avait dû rêver. Zoé n’était pas là. C’était la plage. Il devait arrêter de penser. Alors, cette fois, ce fut lui qui attira la jolie blonde contre lui. Embrassant ses lèvres. Fades. Sans goût. « C’est comme toujours du sexe » se dit-il. « Laisse toi mourir encore plus » se répéta-t-il. Ses propres mains étaient par tout sur son corps. Lorsqu’il l’entendit hurler. Il n’avait pas rêvé cette fois. Il repoussa ce corps qui le dégouttait, pour se précipiter vers la plage. Il courrait. Il avait un mauvais pressentiment. Plus il courrait, plus, il doutait d’avoir halluciné. Il avait bien entendu sa voix. Alors, lorsqu’il vit sa guitare éclairée par la lune, ses vêtements éparpillés. Il ressentit quelque chose. Quoi ? Il n’eut pas le temps de réfléchir. Elle avait crié et il ne la voyait nul part. Putain. Merde. Il retira ses chaussures et son pantalon pendant qu’il courrait jusqu’à l’eau. Heureusement que cette blonde avait un appétit, elle l’avait aidé à se dessaper plus vite. Sans réfléchir, il plongea dans l’eau. « S’il vous plait aidez-moi à la trouver. » Il priait. Il n’avait jamais été croyant mais là, il avait besoin d’aide. Il faisait sombre. Merde. Il n’allait jamais pouvoir la trouver. Il aurait dû abandonner. Il allait mourir avec elle. Dans l’océan. Dans l’obscurité. Il avait l’impression de chercher dans le vide de l’océan, pendant des heures, lorsqu’il sentit une main le frôler. Il attrapa sa main, colla son corps contre le sien. Il n’avait pas besoin de voir pour la reconnaître. Chaque partie de son corps était gravée dans sa mémoire. Elle ne bougeait plus. Merde merde merde. Il la souleva et poussa le sol avec ses pieds pour remonter à la surface. Dans ses bras, elle avait l’air de dormir. Putain merde. Merde. Merde. Il se dépêcha de la sortir de l’eau. AU loin, il entendait la blonde criait. Hurlait. « Ta gueule ! Casse toi et rentre chez toi. » Il était sorti de l’eau mais il ne supportait pas d’entendre sa voix, hurler. Comme si c’était elle qui avait besoin d’aide. Doucement, il posa le corps de Zoé sur le sable. Il avait oublié à quel point, elle était petite. « Bébé, je te prie, ne m’abandonne pas. » Il se pencha pour entendre sa respiration. Mais c’était le néant. Il n’entendait même plus la blonde. Elle avait dû partir. Quelle garce, même pas elle avait appelé les urgences. Il n’avait pas le temps pour ça. Sans réfléchir, il commença le massage cardiaque. Ses mains entre ses seins, il appuya sur sa cage thoracique. Et un. Et deux. Et trois…. Puis, il souleva son menton, ouvrit sa bouche et lui insufflé deux inspirations. « Zoé, mon amour… je t’en supplie, reste avec moi… M’abandonne pas... » Puis, il recommença le massage. Il ne pouvait pas abandonner. Elle avait peut-être décidé d’abandonner la vie, mais lui, il n’était pas prêt de l’abandonner.
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Zoé-La I. Thorne
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Est née à Honolulu et fut abandonnée à la naissance pour être adopté aussitôt. ▬ était une bonne surfeuse mais ne surfe plus depuis qu'elle fut attaquée par un requin qui a tué sa meilleure amie. ▬ Est diabétique avec indépendance à l'insuline. ▬ a des jumeaux de 8 ans (Kahlan et Daniel). ▬ a vécue 8 ans à San Francisco. ▬ a peur des insectes et de l'orage. ▬ garde sa bague de fiançailles au cou 8 ans après la rupture. ▬ a été danseuse étoile et de hula. ▬ fait du cheval, du yoga et de la boxe ainsi que de la peinture. ▬ joue de la guitare, du piano et chante à ses heures perdues.
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le petit mot doux de Zoé-La I. Thorne qui boit son thé le Lun 13 Aoû - 21:52 ► réponds-lui !


Zoé & Kessy- let your feet run wild Time has come as we  go down !Est-ce que j’hurlais ? Je n’en savais rien. Perdue dans mon angoisse et la méandre de ne jamais sortir de l’eau. Je le sentais. Lui. Ses dents. Je sentais sa présence autour de moi. Comme s’il n’attendait qu’une chose : me manger. Terminer ce repas. Il n’était plus là mais il était là… dans ma tête, dans mon angoisse. Je n’arrivais plus à respirer. Je voyais flou. Les larmes et l’eau coulait. Je continuais pourtant à marcher. Je voulais sentir ce moment où je n’allais plus avoir peur. Je voulais réaliser que tout allait bien se passer. Une vague suffit. Je perdais totalement le contrôle de mes pas. Je m’effondrais dans l’eau. Je cherchais un instant de force pour crier ? Y arrivais-je ? Je n’en savais rien. Je n4’enregistrais plus vraiment d’informations. L’eau coulait dans ma bouche. Je pouvais sentir la moindre goutte salée qui allait se loger dans mes poumons. Je me battais. Je le sentais. Je me défendais contre l’eau mais comment ? Elle était plus forte que moi. Petit à petit, plus rien n’était possible. Je perdais totalement pieds. On ne parle pas des profondeurs mais d’une capacité à tenir sous l’eau… on ne peut même pas dire sous apnée. Je ne respirais plus. Je ne pouvais plus. L’eau habitant mon corps comme un aquarium. On pouvait peut-être y mettre le poisson Maelan ? Peut-être. Je ne sentais rien de ce qui se passait après cette dernière gorgée avalée. Je n’entendais rien. Je ne répondais de rien. Mon corps fut totalement changé de place. Le requin devait sûrement m’avaler ? Je n’avais rien senti. Pas de douleurs. C’était mieux ainsi. Puis je sentais une force pression. Je sentais de l’eau. Je sentais mon corps qui se battait pour faire sortir l’eau. Petit à petit, j’entendais. Des bruits. Une voix. Rien de concret. C’était comme à des années lumières, dans les profondeurs de l’océan de mes poumons. Avec les poissons au fond de mon cœur brisé.  Avec mon amour pour lui, habitant Atlantis. Ce n’est qu’après quelques plusieurs secondes très longue et quelques coups dans ma cache thoracique ou de bouche à bouche que l’eau se décidait à sortir. Tel un flot de mot, l’eau échappait. Cela serait romantique dans la petite sirène comme métaphore ? Mais sur le coup, je me sentais surtout pâteuse. La gorge était douloureuse. Mon corps était faible. Mon âme pleurait de douleur autant que j’en tremblais littéralement de froid dans ma tenue. Je n’ouvrais pas encore les yeux. J’avais peur de voir un requin. J’avais peur de voir une lumière blanche. J’avais peur d’être morte. Non, je ne voulais pas mourir. Et je le voyais. Mon réflexe fut de reculer aussitôt, rampant sur le sol. Je regardais autour de moi, soudainement paniquée. Rien ne semblait aller vraiment bien dans mon esprit. Je ne savais même plus ce qu’il s’était passé pour que je décide à aller dans l’eau. Mais comment était-il là ? Le voir devant moi… sur cette plage me faisait mal. L’imaginer encore comme lors de sa demande. Imaginer tout ce qu’il s’était passé depuis ma rencontre avec un requin. Imaginer tout ce qu’il s’était passé sur cette plage. Il était là. La source de mes soucis. La source de mes enfants. La source de mon amour. Je restais de marbre. Je tentais de me lever. Sans mots. Je voulais m’enfuir. Je n’y arrivais pas. Je n’arrivais pas à me lever. Encore trop faible. Je me résignais simplement à le regarder. Je ne disais rien. Je ne savais même pas quoi dire. Je ne savais même pas si j’étais capable de dire quoique ce soit. J’avais peur de ne pas être capable de parler. Ma gorge était douloureuse. Je ne pouvais pourtant pas me résigner à le regarder dans les yeux. Je déviais mon regard à la moindre occasion. Je devais me lever. Je devais parler. Je devais faire un truc. Je cherchais du regard ma guitare. Je cherchais du regard ma robe. J’étais frigorifiée. La fatigue ? Peut-être. Elle était trop loin cette robe. De toute façon, cela n’aiderait pas. Je suis mouillée. De partout. Le vent. La fatigue. Tout ça m’épuise. Je repose mon regard sur lui. « Qu’est-ce que tu fais là ? », demandais-je alors. « Pourquoi ici ? », demandais-je alors. Je voulais savoir si lui arrivait à être sur cette plage, ce sable sans perdre la raison. De toute façon, il n’avait même plus de raisons. Et puis je ne savais même pas quoi demander. Je tentais de me lever, y arrivant difficilement. Mon corps était comme du coton. « Je dois rentrer… », disais-je alors. Je ne rajoutais rien comme je l’aurais pu. Je ne rajoutais pas que MES enfants avaient besoins de moi. Je ne rajoutais rien. Je tentais encore de me relever, me retrouvant rapidement sur mes pieds. Pas longtemps ? J’essayais au moins.
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Kessy Y. Berkelay
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le petit mot doux de Kessy Y. Berkelay qui boit son thé le Mar 14 Aoû - 22:11 ► réponds-lui !


Zoé & Kessy- let your feet run wild Time has come as we  go down !Respire. Respire. Respire. Il se répétait ce mot encore et encore. C’était le pire de ses cauchemars. Il continuait le massage. Puis le bouche à bouche. Il ne s’arrêterait pas. Il n’en était pas question. Lui, il était peut-être mort à l’intérieur mais il ne fallait pas qu’elle meure. Elle avait ses enfants. Leurs enfants. Bordel. Mais pourquoi, elle avait plongé. Sur cette plage. En pleine nuit. Est-ce qu’elle avait essayé de… Putain, non. Il ne pouvait pas penser à ça maintenant. Il fallait qu’il pense à elle. Qu’il ne se laisse pas sombrer dans des images noirs. Et un. Et deux. Et trois. Respire bordel. Puis deux insufflations. Merde. C’était pas de cette façon qu’il voulait goûter à ses lèvres. Il n’avait jamais été croyant mais, je vous jure qu’à ce moment, il priait tous les dieux possibles de la sauver. Puis soudain, elle se mit à tousser. L’eau sortait de sa bouche. « C’est bien bébé. » Bordel. Plus jamais, il dirait que la religion, c’est pour les abrutis. Il n’irait certainement pas dans un temple religieux, mais il ne se moquerait plus. Elle reprenait doucement contact avec la réalité. Il savait qu’il aurait dû la lâcher, mais c’était comme s’il avait collé ses mains avec de la super glue. Mais, il aurait vraiment dû la laisser, car lorsque son regard croisa le sien dans la lumière de la nuit, il y vit toute la haine. La peur. La déception. C’était lui qui lui avait fait ça. Puis, elle le repoussa. Il n’aurait pas dû être blesser… Et puis pourquoi il était blessé ? Est-ce que c’était un sentiment ça ? Est-ce qu’il ressentait quelque chose ? Est-ce qu’il était guéri ? Non, il se sentait totalement vide. Il avait juste ressenti quelque chose. Mais, cette émotion était partie aussi vite qu’elle n’était venue. Surtout depuis que Zoé essayait de s’éloigner. C’était comme s’il s’était refermé comme une huître. Il la laissa s’éloigner. Il la laissa respirer. Il la voyait se refermer sur elle-même. Tout comme lui. On ne pouvait pas dire qu’ils savaient communiquer. Peut-être que c’était ça le problème. A l’époque, il aurait dû lui parler. Lui dire qu’il allait mal. Elle aurait dû lui dire qu’elle était malheureuse. Mais, ils n’ont rien dit. Comme aujourd’hui. Elle était totalement incohérente. En même temps, qui ne le serait pas. Elle avait failli mourir… Parce qu’elle avait essayé de nager… Parce qu’elle avait essayé de se suicider. Putain. Merde. Il ne pouvait pas la laisser seule. Il devait penser à ses enfants. Alors, lorsqu’elle se releva pour mettre de la distance entre eux. Pour faire exactement, ce qu’il avait fait huit ans plus tôt. Il ne la laissa pas faire. Il la vit tanguer et il la rattrapa. Il passa son bras sous ses jambes et la souleva. Elle était morte de froid. Elle tremblait. « Arrête tes conneries putain. Tu tiens à peine sur tes jambes. » Il faut dire qu’il n’était pas très stable non plus. L’eau l’avait réveillé mais il avait encore beaucoup d’alcool dans le sang. Il l’emmena jusqu’à sa guitare. Espérant, y trouver une serviette. Ou un truc, mais il n’y avait rien du tout. « Non mais je rêve. Tu avais vraiment l’intention de mettre fin à tes jours ? » Il se laissa tomber sur le sable. La serrant contre lui, pour tenter de la réchauffer. Elle se débattait, il le sentait. Mais, il était en colère. Putain. Elle avait vraiment voulu laisser ses enfants. Le laisser lui. Et en plus, elle essayait de le repousser. Bien sûr qu’elle voulait le repousser. Il l’avait sauvé, alors qu’elle voulait se faire du mal. Il l’avait obligé à s’asseoir. Son dos collé contre son torse. Ses bras autour d’elle. Il voulait la réchauffer. Il voulais l’empêcher de vouloir se faire du mal de nouveau. « Putain, tu n’as pas pensé à nos enfants ? Qu’est-ce qu’il t’a pris ? Tu peux dire que je suis égoïste mais c’est toi, qui a essayé de te faire du mal. » Maintenant, c’’était lui qui tremblait. De froide. De rage. De peur.
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le petit mot doux de Zoé-La I. Thorne qui boit son thé le Sam 18 Aoû - 0:46 ► réponds-lui !


Zoé & Kessy- let your feet run wild Time has come as we  go down !Le vent m’hérissait le poil. J’étais trempée. J’étais effrayée. Je ne voulais qu’une chose… m’en aller. A cause de lui ? Oui et non. A cause de tout. Cette plage. J’étais mal. A cause de lui ? Non, de tout. Il n’était pas le seul fautif de mes troubles. Si seulement, cela serait tellement plus simple. Un seul être humain à fuir. Un seul être humain à haïr. Je ne voulais pourtant pas le regarder. Je voulais m’enfuir. Je voulais éviter son regard. Je me relevais. Difficilement. Je le sentais m’attraper comme un enfant. Ses mains sur ma peau me firent frissonner. De froids ? De désirs ? Je n’y pensais clairement pas du tout. Je ne pensais qu’à une unique chose… m’enfuir. Il me posait sur le sol. Je ne voulais pas. Non. Arrêter mes conneries ? Mes enfants avaient besoins que je rentre. Ils avaient besoin de grimper dans mon lit. Ils avaient besoin de partager des céréales avec moi. Ils avaient besoin d’amour. Ils avaient besoin de leur maman à défaut de ne pas avoir d’un papa. Je m’agitais un peu. Je voulais éviter ce rapprochement qui me faisait à la fois du bien mais qui me faisait à la fois assez mal. J’arquais les sourcils en l’entendant me dit que j’avais l’intention de mettre fin à mes jours. Non mais qu’est-ce qu’il me raconte. Plus je reprenais conscience, plus je me rendais aussi compte qu’il ne sentait pas très net. Non mais pas du tout. Il ne sentait pas la rose mais l’alcool. Je ne fis aucuns commentaires. Je gigoteais encore un peu. Je me plaisais aussi à la fois. Etre dans ses bras ? Oui, cela me manquait. Il me manquait. Mais j’avais mal en étant là. Lui. Nous. Il m’avait trompé. Et puis, il me racontait des choses chelous. Mais ce que j’entendais surtout était le nos… Non mais comment osait-il. Pourtant je ne bougeais pas. « Ce sont mes enfants, pas les tiens. Tu n’es qu’un géniteur mort comme tu le dis si bien ! », et bam. Et oui, je disais ça d’un ton normal comme d’un bonjour, comment tu vas. Je n’avais pas la force de m’énerver. Pas totalement. Je n’avais pas la force de crier. Pas du tout. Mais j’avais la force de défendre mes enfants qui avaient grandis sans père. « Rien que la simple idée que tu penses que je pourrais me suicider montre que tu n’es pas vraiment net… », rajoutais-je. « Cela s’appelle une noyade… une crise de panique car je n’ai plus mise un pied dans l’eau depuis l’accident mais si tu avais prêté plus attention à moi après ça… tu te serais rendu compte à l’époque que je n’avais plus mis un pied dans l’eau… et si j’y ai été, c’est pour tenter d’arranger un problème dans ma vie à défaut de pouvoir vaincre ce que tu as réveillé en moi… », lui disais-je d’un flot difficile. Des mots saccadés. Un brin énervé ? Oui, je l’étais. Je voulais m’énerver. Je le voulais. Je voulais me lever. Je voulais le repousser. Je voulais m’éloigner. Je le désirais autant que je me sentais bien contre lui. Je me sentais bien, oui. Physiquement, je ne me débattais plus. Non. Je pleurais cependant. Des larmes commençaient à couler sur mes joues. Je me sentais blessée. Je me sentais tellement de choses. Je n’avais plus aucunes logiques. Je n’avais plus aucunes stabilités. Je n’étais simplement plus moi-même. Je tournais mon regard vers lui. « Et si cela ne s’était jamais passé ce matin-là… tout aurait pu être différent… », lui disais-je d’un commentaire froid et glacial aussi froid que ma peau gelée. Je ne pensais jamais à ce typique… et si. Je n’étais pas ce genre de personnes mais à ce moment-même. La faiblesse. La fatigue. L’envie de savoir comment aurait-elle pu être ma vie me travaillait. J’avais besoin d’espoir. J’avais besoin de savoir qu’il aurait vu une lumière d’avenir. Un moment agréable. Un moment mignon. J’avais besoin de me sentir aimée par lui au moins pendant un cours moment mais je revenais vite à moi-même. Une seule seconde de faiblesses. « Mais même si cela fait rêver… cela n’effacera jamais le fait que tu m’as trompé… », lui disais-je en détournant le regard. Pourtant restant encore contre lui. Pourtant ne cherchant pas une once de possibilité pour m’enfuir. « Je ne pourrais jamais oublier ça… il me suffit de fermer les yeux pour retourner à ce matin-là. Tu voulais juste me faire souffrir, tu avais réussi. Tu réussi encore… », lui disais-je donc d’un ton normal. Genre je parle de la météo aussi.
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