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AARON&LIBRE - une impression d'avoir enfin une vie sociale
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Aaron H. Woodsworth
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le petit mot doux de Aaron H. Woodsworth qui boit son thé le Mer 1 Aoû - 15:27 ► réponds-lui !


AARON&LIBRE - une impression d'avoir enfin une vie socialeQui aurait cru qu’un New Yorkais pourrait surfer ? C’est le cas. Oui, je suis un surfeur. Enfin je le fais pour le plaisir. Le surf pour moi est important puisqu’il me permet de m’évader. C’est aussi ainsi que j’avais rencontré ma défunte femme. Aller surfer tous les matins ? C’était presque le programme. Parfois, je n’avais pas le temps mais en mission ? On n’avait simplement pas de plages. Imaginez un soldat du seal en Syrie avec sa plage de surf ? C’est loin d’être l’idéal également. J’avais terminé ma session de surf. Short de plage, je portais ma planche dessous le bras tandis que je me rendais vers le bar de plage de mon hôtel. MON hôtel. Le mien. Celui dont j’avais hérité. M. E. R. D. E. Cela serait le rêve pour beaucoup de monde. Un héritage d’une valeur très imposante, très importante et sentimentale à la fois. Pour moi ? C’était juste une chose que j’avais voulue éviter toute ma vie. Je ne savais pas quoi en faire. D’un côté, cela tombait à pic avec l’arrêt de ma carrière puis de l’autre côté ? C’était un poids sur mes épaules que je n’étais pas prêt à assumer. Etais-ce même capable de gérer un hôtel ? Il n’en était pas moins que tout le monde me connaissait. C’était facile. Les employés savaient à peu près qui j’étais. Pas tous puisque je bossais tellement en Syrie que j’étais pratiquement devenu un fantôme. Je souriais à la barmaid qui m’observait. « Un verre, patron ? », demandait-elle alors que le bikini qu’elle portait dessinait avec élégance la courbe de ses seins. Oui, c’était agréable à regarder. Je n’allais pas dire le contraire. J’ai beau être veuf, vous croyez que j’en deviens eunuque ? Détrompez-vous. Mais j’ai encore du mal avec la position de patron qui ne doit pas regarder les seins des employés. Assez discrètement pourtant, je relevais le regard vers ses yeux. « Sans alcool, il est trop tôt… », lui disais-je sans oublier un clin d’œil. Charmeur ? Peut-être. Je me sentais juste bien pour l’instant. J’avais évité mes enfants en partant tellement tôt que le soleil dormait encore. Une chance ? Non. Puisqu’il fallait s’occuper de l’hôtel et je me demandais pratiquement comment cela fonctionnait encore plus que d’être père. Je m’installais sur un tabouret après avoir déposé ma planche contre une poutre de l’emplacement. Je n’avais même pas pris le temps de me sécher. Le soleil allait s’en faire un malin plaisir. Je ne voyais jamais pourquoi je devrais faire l’effort de balader une serviette de bain à Honolulu. Il fait tellement chaud qu’une aspirine bronze facilement comme œuf qui cuit au soleil. J’ai déjà essayé la théorie de l’œuf par contre le steak ? C’est un peu plus long. On a tous tenté des choses étranges quand on était gamin ? Rassurez-moi. La barmaid me servait mon verre. Ses joues rougissaient tandis que je lui offrais un sourire. Cela m’amusait. Cela me donnait même envie de m’en jouer. Mais non. Un peu de sérieux, tu es le patron. Enfin presque. Je me contentais de regarder autour de moi, contemplant les clients ou parfois simplement les touristes. Le bar sur la plage était 45 pourcents de nos bénéfices à ce que j’avais compris puisqu’on y avait autant d’habitants que de touristes. Les chambres rapportaient le reste. Il y avait aussi le restaurant de l’hôtel. Et je ne parle pas du casino qui a ses propres bénéfices. Vous voyez pourquoi je ne sais même plus comment faire pour m’en occuper ? Il y a tellement de boulot que je regrette d’être un fils unique par moment. Je soupirais doucement, la regardant alors. « On échange de boulots, il fait tellement plus calme… qu’à l’intérieur ! », elle riait doucement. Ce n’était un secret pour personne, je n’étais pas fan de cet hôtel. Pourtant ? J’aimais mon père donc j’étais perdu dans des envies étranges de le vendre ou de le garder car il voulait que je le garde. Mais c’est à ce moment-là qu’une personne prenait place à côté de moi.
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Moana Turner
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le petit mot doux de Moana Turner qui boit son thé le Mer 1 Aoû - 16:50 ► réponds-lui !


AARON&LIBRE -

J'étais enfin de retour au pays et pourtant j'avais cette impression d'être une inconnue ici , que personne n'allait me reconnaitre et surtout je ne reconnaissais plus rien. La dernière fois que j'avais vu Hawaï c'était quand j'avais 6 ans et j'avais cette impression de tout redécouvrir à nouveau, c'était si magnifique ici. Enfin , je n'avais plus besoin du froid de la Russie et le froid dans tous les sens du terme, entre la température et surtout l'ambiance qui y régnait, ici c'était totalement différent. Je pouvais enfin faire ce que je voulais de ma vie et m'habiller comme je voulais. Et à honollyly, juste un bikini et une petite robe légère par-dessus , la chaleur faisait tellement de bien, les rayons du soleil sur ma peau me faisait du bien. J'aurais pu rester immobile à profiter de cette liberté pendant des heures et des heures. Une semaine que j'étais de retour et pourtant je me sentais heureuse. Enfin le bonheur s'offrait à moi et j'allais en profiter le plus possible sans penser au fait que mon beau-père devait me chercher partout, mais j'allais trouver un moyen pour être en sécurité ici. Aujourd'hui il faisait tellement beau, comme tous les jours on va dire, mais j'avais envie de profiter de la plage et me baigner. Depuis quelques jours je voyais les surfer et j'avais envie de prendre des cours , mais je ne savais pas du tout où me présenter pour me renseigner. Je me baladais sur la plage alors que j'observais les personnes qui surfaient derrières mes lunettes de soleil, il y en avait c'était de vrai pro, moi je ne serais pas aussi doué c'était sûr, j'étais une vraie débutante et pourtant j'avais cette envie de retrouver ce lien entre la mer et moi.Il y avait eu tellement de changement depuis mon départ, j'avais cette impression que tout était nouveau et cet hôtel devant la mer, le meilleur qu'il y soit, vraiment bien placer et magnifique surtout. Je voyais ce surfer se diriger vers le bar, il se débrouillait vraiment bien, il devait en savoir plus sur la plage et sur le surf, peut être qu'il me donnerait quelques renseignements, mais j'étais tellement réservé aussi, je n'avais plus l'habitude d'aller vers les gens. En Russie j'avais toujours les hommes de mains de mon beau-père pas loin de moi à me surveiller , mais cette vois je n'avais aucune paire d'yeux sur moi, j'étais libre et j'allais prendre mes responsabilités en main.

Je finissais par me rendre sur ce petit bar qui donnait sur la plage, j'aimais ce genre d'endroit c'était comme une renaissance pour moi et ça faisait beaucoup de bien. J'allais m'asseoir près de l'homme comme si de rien n'était, mais j'étais assez nerveuse . Je n'avais pas envie de me prendre un vent ou qu'on me prenne pour une folle. Je voyais la serveuse se diriger vers moi en me demandant si je souhaitais quelque chose. Je lui faisais un petit sourire, elle était charmante et très accueillante. " Un cocktail sans alcool s'il vous plait. " Une fois qu'elle s'était éloignée je me tournais vers l'homme. " Bonjour, vous habitez ici? J'aurais une petite question à vous poser. " On devait bien voir que j'étais nerveuse, heureusement que j'avais une couleur de peau du pays qui pouvait cacher mes rougeurs. Je me disais que j'aurais dû demander à Ariel, mais j'avais totalement oublié et depuis ce qui s'était passé à la cérémonie de son père, je ne voulais pas trop la déranger, c'était tellement dur ce qu'elle devait endurer.

Spoiler:
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