Elle se foutait carrément de ce que je disais, il n’y avait encore qu’elle et elle seule dans ce monde. Elle se foutait de savoir que je la désirais, elle se foutait de me blesser émotionnellement malgré qu’elle me disait toutes ses faussetés sur moi. Et encore, elle recommençait avec ses excuses, essayant de me récupérer, ça ne marche pas. Oh non, il n’y a plus de « mon amour » compris?! Et maintenant tu mets la raison que tu prends la pilule sur la faute du boulot. Ce n’est pas ma faute si tu as pris autant de temps à faire tes études! Si tu savais combien tu n’avais pas besoin de travailler avec moi… Je gagne tellement suffisamment pour avoir pu nous faire vivre tous, mais tu as préféré ne pas me donner d’enfant et m’éloigner de toi… Dommage, que ça se termine ainsi, parce que oui je pars loin de toi. Je dois penser maintenant à moi avant que ça me tue… il n’y a eu que toi dans ma vie, j’ai tout fait pour te rendre heureuse, être là pour toi et que parce que je refuse de t’épouser, tu m’en veux, tu m’éloignes. Tu dis que je te désirs pas, que je t’ai jamais désirer et ne fait pas l’innocente en ne m’entendant pas te le dire… Oh et puis, de toute façon, toutes mes paroles te passe par une oreille et en ressort par l’autre. Tu te fou totalement de ce que je suis en train de te dire… il n’y a que toi en ce moment à tes yeux… Je lui jette un regard noir, j’en ai marre. Oh et puis, tu sais quoi, j’aurais dû te laisser seul avec ce feu au fourneau et m’en aller, là t’aurais vu à quel point tu avais le mec parfait et protecteur dans ta vie! Tu t’es même pas rendu compte de la chance que tu as eu que je sache éteindre un feu… il n’y a encore eu que ta petite personne à ce moment là… Je soupire, malgré le fait que je l’aime encore, j’ai besoin de distance, de changement dans ma vie et si je me trouve quelqu’un d’autre à aimer ce sera ainsi. J’ai besoin de changer d’air, de vie et être réellement aimé par une fille qui ne pense pas qu’à elle. Je te dis pas à bientôt, c’est fini toi et moi, pour ma sécurité et ma santé mentale. Je viens embrasser son front et poser le mie contre le sien ensuite. Je t’ai tellement aimé que tu ne t’en ai même pas rendu compte. J’ai tout fait pour toi et tu t’en es pas rendu compte. Adieu Angie. Je décolle mon front et dépose un baiser à la commissure de ses lèvres et caresse sa joue. À moi aussi tu comptes à mes yeux, mais je suis en train de mourir à cause de ton égo. Je vais créché à la caserne. Une preuve de mon amour, si non je ne lui aurais jamais dit ou je m’en allais. Je m’éloigne d’elle et quitte cet amour et ce rêve brisé. Elle en avait assez dit pour me prouver que je n’étais rien pour elle en réalité. Elle entendait pas mes paroles, à quoi bon poursuivre dans ce chemin de la vie si on est utilisé et ignoré par celle qu’on croyait nous aimer.

FIN DE SCENE